Retrait d’implants mammaires – Capsulectomie
Nous recevons présentement des demandes de retraits de prothèses mammaires avec capsulectomie totale. Dr Nicolaidis est spécialiste en chirurgie pour retrait d’implants mammaires avec capsulectomies En Bloc ou totale.
Implants texturés
Les implants texturés furent POSSIBLEMENT associés par la FDA en 2011 à un rare type de lymphome . Plus récemment, en 2016, une association DÉFINITIVE entre le port d’implants texturés et un lymphome rare, appelé lymphome anaplasique à grandes cellules (Anaplastic Large Cell Lymphoma “ALCL”), a été établi. À notre connaissance, il n’a jamais été signalé de cas de BIA ALCL associé à des implants lisses. Les patients avec implants lisses qui développaient un ALCL avaient tous été exposées au port d’implants texturés à un moment dans leur vie. À l’époque, l’incidence du lymphome était estimée à un sur un million (1 :1 000 000). Néanmoins, Dr Nicolaidis a dès lors cessé d’utiliser ces types d’implants, estimant que tout risque de cancer était inacceptable. Malheureusement, des articles récents montrent maintenant que l’incidence est aussi élevée que 1:36000 pour les implants micro texturés, tels que ceux de Mentor. De plus, les implants macro texturés Allergan (Biocell) ont depuis un taux d’incidence aussi élevé que 1:1000 à 1:2800, incitant le rappel volontaire des implants Biocell sur le marché en juillet 2019.
La capsule: La réaction normale du corps humain à tout objet étranger (y compris les implants mammaires) consiste à former une capsule autour de cet objet. La formation de capsule est un phénomène tout à fait normal pour le corps humain. Avec les implants texturés, la surface rugueuse entre l’ implant et sa capsule entraîne une inflammation chronique. Cela peut finalement conduire à un ALCL.
La présentation classique du BIA-ALCL est le développement de liquide autour de l’implant-capsule, la formation d’une masse, des démangeaisons profondes sur l’implant ou un gonflement des ganglions lymphatiques adjacents, généralement environ 7 à 8 ans après l’augmentation mammaire. Malheureusement, un petit pourcentage de patientes atteintes de BIA-ALCL ne développera aucun de ces signes, ce qui retardera le diagnostic et le traitement. Les directives actuelles recommandent la biopsie de la masse ou la collecte du liquide pour écarter le diagnostic de BIA-ALCL, à l’aide du marqueur CD 30. Le traitement du BIA ALCL DIAGNOSTIQUÉ ET CONFIRMÉ est la capsulectomie en bloc, un terme oncologique qui implique le retrait de l’implant, de sa capsule ainsi que d’une marge de tissu normal environnant. Mais la recommandation américano-canadienne actuelle pour les patients porteurs d’implants texturés ET PRÉSENTANT AUCUN DIAGNOSTIC DU BIA ALCL consiste simplement à suivre ces patients et à effectuer une biopsie si une collection ou une masse se développe. Naturellement, les patientes porteuses d’implants Allergan texturés trouvent cette recommandation difficile à accepter. On entend souvent ces patientes dire « j’ai l’impression d’avoir une bombe dans la poitrine, qui attend d’exploser ».
Dr Nicolaidis:
« C’est une chose de suivre les patientes présentant un risque de lymphome de 1 sur 36 000 pour les signes de BIA-ALCL. (Risques présent avec les implants micro texturés) Mais pour les patientes présentant un risque de 1:900 à 1:2800 (risques avec les implants macro-texturés), je ne peux pas, en toute bonne conscience, simplement leur dire de simplement surveiller les signes de BIA-ALCL. Car ce n’est PAS ce que je ferais si mon épouse avait des implants Biocell. (Implants macro-texturés)
Le contexte actuel et les données sur les implants texturés, les risques associés au BIA-ALCL et les symptômes associés ne font pas l’unanimité. Et dans des situations difficiles comme celle-ci, les médecins ne devraient pas être les seuls en charge et imposer leur unique vision aux patientes. Au contraire, les patientes doivent faire leurs devoirs, être informées et comprendre les FAITS afin de prendre
elles-mêmes une décision éclairée. »
Voici donc les faits. Ces recommandations pour suivre les patientes porteuses d’implants texturés pour les signes de BIA-ALCL proviennent principalement du centre médicale MD Anderson au Texas, où ils ont collecté tous les cas de BIA-ALCL. La base de ces recommandations est la suivante :
1) Le BIA-ALCL n’est toujours pas bien compris.
2) Il y a eu au moins un cas de BIA-ALCL développé chez un patient qui aurait subi une capsulectomie prophylactique. (Le problème sur cette allégation vient du fait qu’il est incertain que la capsule ait été complètement retirée.)
3) Une accélération du BIA-ALCL a été observée après une biopsie capsulaire.
4) Les risques associés à une chirurgie pour capsulectomie sont importants.
En tant que plasticien, je suis en désaccord avec cette dernière allégation et suis désolé de devoir préciser que les chirurgiens plasticiens expérimentés en chirurgie d’explantation ne trouvent PAS les risques importants (discutés plus loin). Encore une fois, les patients doivent être informés et comprendre les risques associés à une capsulectomie afin de prendre eux-mêmes une décision éclairée.
Voici donc les faits. Ces recommandations pour suivre les patientes porteuses d’implants texturés pour les signes de BIA-ALCL proviennent principalement de Dr Anderson au Texas, où ils ont collecté tous les cas de BIA-ALCL. Et la base des recommandations est la suivante :
1) Le BIA-ALCL n’est toujours pas bien compris.
2) Il y a eu au moins un cas de BIA-ALCL développé chez un patient qui aurait subi une capsulectomie prophylactique. (Le problème sur cette allégation vient du fait qu’il est incertain que la capsule ait été complètement retirée.)
3) Une accélération du BIA-ALCL a été observée après une biopsie capsulaire.
4) Les risques associés à une chirurgie pour capsulectomie sont importants.
En tant que plasticien, je suis en désaccord avec cette dernière allégation et suis désolé de devoir préciser que les chirurgiens plasticiens expérimentés en chirurgie d’explantation ne trouvent PAS les risques importants (discutés plus loin). Encore une fois, les patients doivent être informés et comprendre les risques associés à une capsulectomie afin de prendre eux-mêmes une décision éclairée.
Maladie des implants mammaires (Bii)
HISTORIQUE – Bii
Les implants mammaires en silicone ont été introduits en 1963. En l’espace d’un an, les patientes implantées se plaignaient déjà de divers symptômes. Malheureusement, ces plaintes n’ont été prises au sérieux ni par leurs chirurgiens plasticiens ni par les compagnies d’implants, qui ont toutes deux soutenu que les implants mammaires étaient parfaitement inoffensifs. De plus, de nombreuses études ont montré que les implants mammaires étaient totalement sûrs, malgré un nombre similaire d’études confirmant une incidence plus élevée de sclérodermie ou de troubles rhumatismaux chez les patientes ayant des implants mammaires. Le problème est que ces études qui ont fait état de la sécurité des implants mammaires (et ont contribué à leur acceptation par la FDA) étaient généralement soit financées par des sociétés d’implants mammaires, soit réalisées par des consultants rémunérés par des compagnies d’implants mammaires. Le conflit d’intérêt est flagrant. Bien que de telles études aient été acceptées dans le passé, les études présentant un tel conflit d’intérêts ne sont plus considérées comme valables dans les communautés scientifiques. Avec la reconnaissance du BIA-ALCL secondaire aux implants mammaires texturés, il est devenu évident que les implants mammaires n’étaient pas si inoffensifs après tout. Avec les réseaux sociaux, ces milliers de patients se sont rassemblés pour faire entendre leur voix. Enfin, la maladie des implants mammaires (BII) est devenue reconnue par les organisations nationales de santé et les associations de chirurgie plastique à travers le monde, bien qu’elle ne soit pas encore entièrement comprise.
Compte tenu de l’échec de la part des entreprises en chirurgie plastique et d’implants mammaires à identifier-reconnaître le BII sur une période de 60 ans, Dr Nicolaidis a maintenant fait du Bii le centre de sa pratique. Compte tenu de la désinformation qui se retrouve sur Internet, il a tenté de rendre cette section aussi complète et factuelle que possible.
INCIDENCE – Bii
On estime que la Bii se développe chez 1 à 10 % des patients implantés.
ÉTIOLOGIE – Bii
Bien que l’étiologie de la Bii ne soit pas claire, on suspecte qu’elle est le résultat d’une réaction chronique et d’une inflammation au silicone ou à d’autres produits chimiques dans le traitement des implants mammaires.
SYMPTÔMES – Bii
Les symptômes sont très variés: perte de cheveux, éruptions cutanées, brouillard cérébral, maux de tête, difficultés de concentration, yeux secs, muqueuse sèche, difficultés respiratoires, intestin irritable, douleurs musculaires, douleurs osseuses, douleurs articulaires. Les cas graves peuvent évoluer vers des maladies auto-immunes. Les sceptiques de la Bii diront souvent que bon nombre de ces symptômes sont les mêmes que ceux que l’on pourrait voir avec la ménopause ou que les symptômes peuvent être à peu près n’importe quoi. Mais un chirurgien plasticien qui écoute vraiment ces patientes reconnaît une cohérence dans les symptômes.
IMPORTANT : Compte tenu de toutes les discussions sur le Bii sur Internet actuellement, de nombreuses patientes implantées consultent Dr Nicolaidis avec l’inquiétude et même l’anxiété qu’elles pourraient être atteintes de la Bii. N’oubliez pas que 90 à 99 % des patients implantés ne développent pas de Bii. Les douleurs aux seins, au cou, au dos et aux épaules sont des problèmes mécaniques souvent engendrés au poids supplémentaire sur la poitrine, et non en raison de la Bii. De plus, les implants mammaires ne peuvent pas être blâmés pour tous les problèmes d’une patiente. Les symptômes avec la Bii sont assez cohérents. Le Dr Nicolaidis évaluera au moment de la consultation.
FACTEURS DE RISQUE – Bii
Les patientes présentant un risque plus élevé de développer une Bii avec des implants mammaires sont celles qui ont des antécédents d’allergie, des troubles cutanés, une maladie de la thyroïde, de l’asthme, une intolérance alimentaire, des antécédents de maladie auto-immune. Mais cela reste pour l’instant de la spéculation.
PREUVE – Bii
À la grande déception de Dr Nicolaidis et de la communauté Bii, le CONFLIT D’INTÉRÊT continue d’être un problème majeur en ce qui concerne la sécurité des implants mammaires. Malgré cela, plusieurs études RÉTROSPECTIVES ont maintenant montré une amélioration des symptômes après l’explantation, de sorte que même les plasticiens qui ne croient pas en la Bii reconnaissent cette amélioration. Néanmoins, les sceptiques soutiennent que cette amélioration des symptômes après explantation est simplement un effet placebo. L’un des nouveaux débats pour les chirurgiens plasticiens en général (PAS pour Dr Nicolaidis) concerne le type de capsulectomie nécessaire pour améliorer les symptômes.
Dr Nicolaidis a présenté la première étude PROSPECTIVE portant sur 182 patientes consécutives explantées lors du Breast Implant Health Summit en octobre 2020. Les symptômes qui se sont le plus améliorés après l’explantation étaient les problèmes respiratoires (89 % d’amélioration), la fatigue (74 %), les douleurs musculaires et la faiblesse (70%) et le brouillard cérébral (66%). Pour les sceptiques qui pourraient soutenir que tout cela est un effet placebo, Dr Nicolaidis a constaté que deux patients ont complètement arrêté leurs bronchodilatateurs après l’explantation, 3 ont cessé l aprise de Synthroid, 2 ont diminué leur dose de Synthroid, 2 ont diminué leurs doses de médicaments gastro-intestinaux, 1 a arrêté sa médication pour tension artérielle, 6 ont arrêté les analgésiques et 12 autres ont réduit ou arrêté d’autres médicaments. Les effets placebo ne peuvent simplement pas expliquer ces améliorations.
Pour les patientes qui développent une maladie auto-immune établie avec des implants mammaires, l’amélioration des symptômes semble nécessiter non seulement une capsulectomie, mais également un traitement médical supplémentaire (discuté plus loin).
Explantation vs retrait d’implants mammaires
L’explantation n’est PAS la même chose que le retrait des implants mammaires. Le retrait des implants mammaires peut se faire simplement sous anesthésie locale en 30 minutes environ. N’oubliez pas ceci, si on vous suggère des frais chirurgicaux de plusieurs milliers dollars pour un simple retrait des implants. Ce qui rend la chirurgie beaucoup plus difficile, c’est le retrait de la capsule.
La capsulectomie implique non seulement le retrait de l’implant mais aussi de sa capsule environnante, souvent appelé EXPLANTATION. La capsule est un tissus “cicatriciel” que le corps humain développe autour n’importe quel corps étranger, en essayant d’isoler le corps étranger. Par exemple, si on a une écharpe au doigt, une capsule va forme autour l’écharpe. Le plus long qu’elle est laissée, le plus épais devient la capsule. A un moment donné, la capsule devient permanente. L’importance de la capsule (et alors de la capsulectomie) n’est pas connu. Malgré qu’il existe de nombreuses bonnes raisons pour enlever la capsule (voir section suivante), une capsulectomie est clairement plus difficile qu’un simple enlèvement d’implant. Il faut que les patientes comprennent non seulement les benefices de la capsulectomie mais aussi les risques pour y associés. Cela est une priorité pour Dr. Nicolaidis et a motivé sa présentation auprès de l’ American Society of Plastic Surgery en 2022 pour la premiere fois dans le monde.
Explantation nécessite une longue incision dans le pli sous le sein afin de permettre une exposition adéquate de l’implant et de sa capsule et leur retrait en toute SÉCURITÉ. La chirurgie peut être difficile car la capsule est généralement adhérente aux muscles environnants, ce qui entraîne un léger degré de dommage au muscle pendant l’explantation. Cependant, le muscle est rarement endommagé au point de nécessiter une réparation. De plus, la réparation n’est pas facile à faire car les fibres musculaires se déchirent et saignent facilement. Le plus souvent, un simple réalignement des fibres musculaires est effectué si une approche de fractionnement musculaire a été utilisée au moment de l’augmentation mammaire. Dans le cas d’implants sous le muscle, la chirurgie est d’autant plus difficile que la capsule est souvent collée également aux côtes sous-jacentes, nécessitant une dissection minutieuse sans pénétrer dans l’espace autour des poumons (PNEUMOTHORAX).
Il est important de préciser que bien qu’il n’y a AUCUNE GARANTIE que les symptômes de BII s’amélioreront après l’explantation.
Differents types de capsulectomie
CAPSULECTOMIE-EN-BLOC : Comme mentionné précédemment, la capsulectomie-en-bloc est un terme oncologique recommandé pour le BIA-ALCL diagnostiqué, impliquant le retrait de l’implant et de sa capsule entière comme une seule unité, avec une marge de tissu normal environnant. Il n’y a pas de débat sur ce traitement. Cependant, les patients atteints de BII demandent une capsulectomie en bloc pour traiter leurs symptômes. De toute évidence, ces patients ne souhaitent pas l’ablation des tissus normaux environnants, étant donné qu’ils n’ont pas de cancer. Ils veulent plutôt que l’implant et la capsule soient retirés ensemble comme une seule unité. Étant donné que le BII n’est pas compris, le Dr Nicolaidis estime qu’une telle capsulectomie n’est pas déraisonnable afin d’éliminer tout éventuel silicone, infection, liquide, etc. pouvant exister dans la capsule, en particulier dans le cas d’implants en silicone rompus. Que diriez-vous de l’appeler une « capsulectomie à spécimen unique » ? Cependant, il faut comprendre qu’une telle capsulectomie nécessite une longueur d’incision supérieure au diamètre de l’implant. Évidemment, un implant mammaire d’un diamètre moyen de 11 cm ne peut pas être retiré avec sa capsule intacte par une incision de 5 cm (2 pouces). De plus, aucun chirurgien ne peut garantir une capsulectomie en bloc, notamment lorsque la capsule est fine et risque de se déchirer.
CAPSULECTOMIE COMPLÈTE : Bien que le Dr Nicolaidis voit une certaine logique dans le retrait des implants et de la capsule comme une seule unité, les patients doivent comprendre que cela ne peut pas toujours être fait, en particulier dans le cas de capsules minces (qui se déchirent facilement lors de la dissection) ou de gros implants (à moins que la patiente accepte une incision encore plus longue dans le pli mammaire). Dans de tels cas, l’implant est retiré de la capsule afin de permettre une meilleure visualisation et un retrait de la capsule entière. Compte tenu de notre compréhension limitée du BII, le Dr Nicolaidis et la plupart des chirurgiens explantateurs estiment que le retrait de la totalité de la capsule est nécessaire. Aucune capsule n’est laissée derrière.

CAPSULECTOMIE EXPLORATOIRE : De nombreux patients contactent le Dr Nicolaidis avec l’inquiétude que leur capsule ait été laissée dans leur poitrine après le retrait de leurs implants par leur chirurgien. Le retrait des implants est très probablement plus important que celui de la capsule. La question importante est l’amélioration des symptômes chez le patient. Si le patient a une résolution complète des symptômes, un traitement supplémentaire peut ne pas être nécessaire. Cependant, plusieurs patients ont présenté une persistance des symptômes après un simple retrait d’implants ou une capsulectomie incomplète. Dans ces cas, le Dr Nicolaidis a exploré les poches sous-musculaires ou sous-glandulaires et a trouvé une capsule résiduelle, qui a ensuite été retirée. Bien qu’il y ait eu une amélioration des symptômes chez certains patients, le Dr Nicolaidis ne peut garantir une amélioration des symptômes après une capsulectomie exploratoire.
CAPSULECTOMIE PARTIELLE : Afin de minimiser le risque de pneumothorax (discuté plus loin), certains chirurgiens plasticiens moins expérimentés en chirurgie d’explantation ont proposé de laisser derrière eux la paroi postérieure de la capsule, souvent très adhérente à la cage thoracique. La seule étude non biaisée qui a examiné l’effet de différents degrés de capsulectomie sur l’amélioration des symptômes de BII est celle de Diana Zuckerman, qui a constaté que le soulagement des symptômes de BII était meilleur après une capsulectomie COMPLÈTE. Compte tenu des découvertes de Zuckerman et de l’expérience du Dr Nicolaidis, selon lesquelles les risques de pneumothorax sont minimes, il ne recommande JAMAIS une capsulectomie partielle. Une autre raison de retirer la paroi postérieure de la capsule prend source dans les découvertes de LJ Feng en 2020 sur l’amélioration de la fonction pulmonaire après le retrait des implants mammaires et la capsulectomie totale, avec la suggestion qu’une capsule de la paroi postérieure qui est collée à la cage thoracique peut limiter l’expansion des poumons pendant l’inspiration (tel un accordéon qui est fermé avec du ruban adhésif).
IMPORTANT : Le Dr Nicolaidis prévient que les patients porteurs d’implants Allergan texturés ne doivent JAMAIS subir une capsulectomie partielle à titre prophylactique, compte tenu de ce qui a été observé à ce jour. « Vous feriez alors mieux de suivre les signes de BIA-ALCL. »
DRAINAGE > CAPSULECTOMIE : Une quatrième approche a circulé au début 2021, spécifique aux implants salins. Certains chirurgiens plasticiens videront d’abord les implants salins, puis effectueront une capsulectomie ultérieurement, le raisonnement étant de permettre une incision cutanée plus petite pour la capsulectomie; cependant, la préoccupation des patients est le déversement inévitable de solution saline (avec tout autre produit chimique pouvant être présent dans l’enveloppe de l’implant). Encore une fois, compte tenu de notre compréhension limitée de la BII, le Dr Nicolaidis estime qu’il est plus prudent de tout retirer en un seul échantillon sans drainage.
Enlèvement d’implants mammaires: quand est-ce que c’est couvert par la RAMQ
Votre retrait des implants mammaires et votre capsulectomie en bloc sont couverts par la RAMQ dans trois circonstances:
1) implants en polyuréthane;
2) implants en gel rompus documentés AVANT la chirurgie;
3) Contracture documentée de grade 4 AVANT la chirurgie (dans laquelle la capsule devient dure et douloureuse).
Étant donné le risque de ALCL de 1 sur 400 avec des implants texturés de marque Allergan, Dr Nicolaidis pensait que les implants texturés de marque Allergan devrait devenir une quatrième indication de retrait d’implant avec capsulectomie, couvert par la RAMQ. Malheureusement, il existe trop de contrôverse autour ce sujet.
Retrait d’implants avec ou sans lifting des seins (redrapage mammaire)
Si vous avez eu une explantation mammaire, quel que soit le moment, nous vous invitons à remplir un questionnaire post-explantation pour nous parler de votre expérience. Ce faisant, vous nous aiderez à mieux comprendre l’impact possible des implants et des explantations sur la santé.
Peu importe que l’explantation soit ou non couverte par la Régie, Dr Nicolaidis travaille au CHUM, où les priorités sont les traitements de cancers et reconstructions majeures. Par conséquent, il ne peut pas faire d’explantations à son hôpital. Il les fait dans un cadre privé quand un lifting des seins simultané est nécessaire. Que ce soit un redrapage minimal ou plus important. Étant donné que vos tissus peuvent être fins et étirés par vos implants, Dr Nicolaidis modifie les techniques de lifting conventionnelles afin d’assurer la sécurité de vos mamelons.
En réalité, dans la très grande majorité des cas, après quelques semaines à porter des implants mammaires, votre peau a tendance à s’étirer. Ainsi, même s’il retirerait vos implants rapidement et sans lifting, vous ne seriez fort probablement pas contente avec le résultat. Vos seins auraient fort probablement perdus leur forme.
Important: le retrait de vos prothèses, même lorsque payé par la RAMQ, ne couvre pas le lifting des seins. Le lift a pour but de retirer le surplus de peau et de remodeler votre sein. Si vous désirez un lifting des seins, Dr Nicolaidis peut procéder au retrait de vos prothèses à la même occasion. Il est alors possible de vous servir rapidement en salle opératoire privé à Montréal.
Il est important que vous ayez des attentes réalistes après l’explantation. La priorité est de retirer l’implant avec toute sa capsule. Plus l’implant est gros et plus la peau et les tissus du patient sont fins, plus la peau aura tendance à se plisser après l’explantation. Les liftings des seins après explantation sont conçus pour minimiser les plis et donner une forme raisonnable aux seins. Dr Nicolaidis fera de son mieux pour obtenir le meilleur résultat, mais vous ne devez pas vous attendre à avoir les mêmes seins qu’avant votre augmentation mammaire… Votre peau était plus jeune et n’était pas étirée (par un implant) à l’époque. Si vous aviez peu de tissus mammaires avant l’augmentation mammaire, vous aurez toujours peu après l’explantation. Mais rassurez-vous, d’autres options peuvent être proposées ultérieurement, après guérison complète, si vous n’êtes pas satisfaite avec vos seins.
Anesthésie lors d’une capsulectomie en bloc
Dr Nicolaidis effectue toujours votre retrait d’implants mammaires avec capsulectomie en bloc sous anesthésie générale.
Techniques chirurgicales de la capsulectomie en bloc
La capsulectomie en bloc se fait par une longue incision dans le pli, sous votre sein, afin de permettre une exposition adéquate de votre implant et de sa capsule. La chirurgie peut être extrêmement difficile car la capsule adhère généralement à vos muscles environnants. La capsulectomie en bloc entraîne inévitablement des dommages à votre muscle, mais les dégâts sont généralement minimes. Ils nécessitent généralement quelques points de suture simples à réparer. Si vos implants sont sous le muscle, la chirurgie est d’autant plus difficile lorsque la capsule est également collée à vos côtes sous-jacentes. Cela nécessite alors une dissection minutieuse sans entrer par la cavité des poumons.
Comme déjà mentionné, Dr Nicolaidis ne réalisera ces chirurgies que si vous avez besoin d’un lifting simultané des seins. Les liftings des seins sont de degrés variables. Un lifting inférieur ne déplace pas votre mamelon. Il n’y a donc aucun risque pour la vascularisation de votre mamelon. Lorsque vos mamelons doivent être surélevés, Dr Nicolaidis utilise des approches plus conservatrices pour ne pas compromettre l’approvisionnement en sang de votre mamelon.
Récupération après explantation
Après votre capsulectomie en bloc, les pansements sont laissés en place pendant 1 à 2 semaines. Des drains peuvent être utilisés si Dr Nicolaidis s’inquiète des saignements ou des collections. Les patients doivent garder les pansements secs et propres. Les plaies sont généralement bien cicatrisées deux à trois semaines après la chirurgie. On demande aux patients de ne dormir que sur le dos et de ne pas forcer avec les bras pendant un mois.
Retour au travail après votre explantation
Votre congé dépend de votre type de travail. Comme déjà indiqué, vous ne pouvez pas forcer avec les bras pendant une période d’un mois. Une période de congé conservatrice est comprise entre deux et quatre semaines.
Complications possibles spécifiques à la capsulectomie en bloc
En plus des complications communes à toute chirurgies, les capsulectomies en bloc présentent d’autres risques spécifiques:
La survie du mamelon: L’approvisionnement en sang du mamelon est toujours une priorité pour Dr Nicolaidis, afin d’éviter tout problème de survie du mamelon. Comme déjà mentionné, il utilise des techniques de levage conservatrices afin de maximiser la sécurité. Pneumothorax: Lorsque les implants sous le muscle sont explantés, la complication la plus dangereuse est un pneumothorax. Il peut survenir lorsque la cavité pulmonaire est introduite, en essayant de retirer la capsule des côtes sous-jacentes. Bien que Dr Nicolaidis n’ait jamais eu un tel cas de complication dans sa carrière, c’est néanmoins une complication possible. Aussi, les complications les plus courantes sont les saignements ou la collecte de liquide. L’infection est également une complication rare.
Bien que le Dr Nicolaidis soit membre du service de chirurgie plastique de l’Université de Montréal, les opinions et l’approche concernant les implants mammaires présentées sur ce site sont personnelles au Dr Nicolaidis. Ils ne représentent en aucun cas l’opinion ou l’approche du service de chirurgie plastique de l’Université de Montréal.