Reconstruction des seins

Femme appliquant une crème sur sa poitrineLa réduction mammaire résultant d’une mastectomie totale ou partielle (pour cas de cancer du sein ou de gène du sein cancérigène) est un sujet délicat et complexe, requérant des discussions de plus grande envergure avec la patiente.

La reconstruction mammaire peut être divisée sous deux volets, représentant deux interventions distinctes : la première faisant appel à l’utilisation d’implants mammaires gonflables et la seconde à l’utilisation des tissus de la patiente. Pour les patientes plus minces, celles-ci ayant moins de supplément de tissu à utiliser pour la reconstruction, il est généralement approprié d’avoir recours à l’utilisation d’implants mammaires gonflables. Un « ballon » gonflable est d’abord installé sous le muscle pectoral. Le « ballon » est ensuite graduellement gonflé à l’aide d’une solution injectée à une intervalle de deux semaines, afin d’étirer le muscle et la peau. Cette expansion mammaire est effectuée jusqu’à obtention de la grosseur du sein désiré. Quatre à six mois suivant la chirurgie, l’expandeur (le « ballon ») est remplacé par une prothèse permanente, par le biais d’une très simple intervention chirurgicale. Par la même occasion, une procédure peut être effectuée afin d’obtenir une meilleure symétrie, du côté du sein « normal ».

Si la radiothérapie a été utilisée ou est sujette à être utilisée après la mastectomie afin de traiter le sein, Dr Nicolaidis tentera alors d’éviter l’utilisation d’un expandeur, en raison du haut taux de complications liées à ce type d’intervention dans les circonstances (environ 50%). Une reconstruction mammaire avec les tissus de la patiente s’avère alors nécessaire. Parmi ces options de reconstruction mammaire, les techniques privilégiées impliquent l’utilisation de la peau et du gras abdominal, afin de reconstruire le sein. Par la même occasion, ce genre de lambeau dit « TRAM », apporte l’avantage d’une abdominoplastie (« tummy tuck ») à la patiente. Une autre technique répandue appel à l’utilisation d’un grand muscle du dos et de la peau sus-jacente ; toutefois, un implant est généralement nécessaire afin de compenser le manque de volume. Ces reconstructions, utilisant les tissus de la patiente, sont non seulement moins problématiques lors de la radiothérapie, mais donnent aussi une apparence plus naturelle au sein et des résultats à plus long terme. Les désavantages de ces interventions sont à l’effet qu’elles sont plus longues, plus complexes, elles demandent une admission hospitalière plus longue et laissent des cicatrices supplémentaires, là où les tissus ont été prélevés.

Qu’importe le choix de la technique de reconstruction du sein utilisée, la reconstruction du mamelon si/lorsque désirée par la patiente, ne sera pas effectuée avant quatre à six mois après la dernière chirurgie, afin de permettre aux seins de sédimenter avec la gravité.

La reconstruction du mamelon peut être divisée sous deux volets : la reconstruction du mamelon en soit avec les tissus locaux et des tissus pris ailleurs, et ; la reconstruction de l’aréole (autour du mamelon), par le biais d’un tattoo ou de tissus pris ailleurs.

Pour de plus amples renseignement sur le sujet de la reconstruction mammaire, nous vous invitons à consulter le site de la Société canadienne des chirugiens plasticiens, en cliquant sur le lien suivant : http://www.plasticsurgery.ca/

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