Notre philosophie
Prendre soin des personnes, pas simplement servir des clients
Une pratique sans implants mammaires
Depuis mai 2021, le Dr Stephen Nicolaidis a décidé de ne plus poser d’implants mammaires, peu importe qu’ils soient remplis de gel de silicone ou de solution saline. Cette décision découle d’une réflexion éthique approfondie, nourrie par des années de pratique, une revue rigoureuse de la littérature scientifique et, surtout, l’écoute attentive de ses patientes.
Une décision fondée sur l’expérience clinique
Après avoir réalisé des centaines d’augmentations mammaires, le Dr Nicolaidis en est venu à une conclusion troublante : il s’avère impossible de prédire quelles patientes développeront une réaction indésirable, parfois grave, à leurs implants. Si certaines les tolèrent bien, d’autres, apparemment en bonne santé, développent pourtant des symptômes chroniques, souvent invalidants. Dans ce contexte, continuer à poser des implants tout en les retirant chez d’autres lui est apparu incompatible avec son éthique médicale.
Cette transition a marqué un tournant dans la carrière du Dr Nicolaidis. Depuis, il a consacré une grande partie de sa pratique à l’explantation. Devenu l’un des chirurgiens les plus expérimentés au Canada dans ce domaine, il compte plus de 1200 explantations réalisées en date de juin 2025. Il intervient également régulièrement à des congrès médicaux afin de sensibiliser la communauté médicale à la maladie des implants mammaires (BII) et aux réalités post-explantation.
Un peu d’histoire : des implants sous surveillance
Les implants mammaires en gel de silicone ont été introduits en 1962 par Cronin et Gerow. Dès 1964, Miyoshi invente le terme maladie adjuvante humaine après les premières plaintes de patientes implantées. Celles-ci furent ignorées par les chirurgiens plasticiens et les manufacturiers, qui soutenaient que les implants étaient inoffensifs. On disait souvent aux patientes : « C’est dans votre tête ».
Dans les années 1970, la texturation des implants fut introduite pour réduire la contracture capsulaire. Malgré cela, des patientes ont continué à développer des troubles du tissu conjonctif. En 1992, la FDA (Food and Drug Administration) retire les implants en gel de silicone du marché, faute de preuves de sécurité, alors que des études contradictoires entretiennent la confusion. Le problème est que ces études affirmant la sécurité des implants étaient souvent financées par les manufacturiers ou réalisées par des consultants rémunérés. On parle ici de conflit d’intérêts. Si ces études étaient autrefois acceptables, elles ne sont plus considérées comme valides dans la communauté scientifique et les conflits d’intérêts doivent être déclarés lors des congrès médicaux.
Sous la pression de l’industrie et d’études favorables, la FDA autorise le retour des implants en gel de silicone en 2006. Pourtant, de nombreuses patientes continuent de présenter des problèmes de santé, encore minimisés par l’expression : « C’est dans votre tête. »
En 2011, plusieurs cas de lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) apparaissent chez des patientes porteuses d’implants texturés. En 2016, le lien entre implants texturés et le LAGC-AIM (BIA-ALCL) devient indéniable. En mai 2019, Santé Canada, puis la FDA aux États-Unis et l’ANSM en France ont interdit les implants mammaires Biocell d’Allergan, qui représentent 85 % des cas de LAGC-AIM à l’échelle mondiale. Toutefois, ce cancer a été diagnostiqué avec tous les manufacturiers et tous les modèles d’implants texturés.
La reconnaissance du LAGC-AIM a mis en évidence que les implants mammaires n’étaient pas aussi inoffensifs qu’on le prétendait…
«Ce n’est pas dans votre tête…
c’est dans vos seins»
c’est dans vos seins»
L’histoire des implants mammaires et les conséquences chez de nombreuses patientes ont inspiré le slogan « Ce n’est pas dans votre tête… c’est dans vos seins » ! Grâce aux médias sociaux, des milliers de femmes se sont mobilisées pour faire entendre leur voix. Cela a permis une reconnaissance accrue de la maladie des implants mammaires (BII) par la FDA ainsi que par les associations de chirurgie plastique à travers le monde, bien qu’elle reste encore à comprendre. Le Dr Nicolaidis soutient cette cause avec conviction. Il dédie une partie de sa pratique sur l’explantation, souvent accompagnée d’un lifting mammaire afin d’aider ses patientes à se sentir à nouveau bien dans leur corps. Pour lui, l’objectif n’est pas seulement de retirer des implants, mais de contribuer à la guérison d’une maladie complexe et multifactorielle.
Un engagement clair, une pratique alignée avec ses valeurs
Le Dr Nicolaidis refuse de participer à un système où les risques sont minimisés pour préserver des intérêts économiques. Il base sa pratique sur l’intégrité, sur des études scientifiques fiables et sur le bien-être à long terme de ses patientes. À la Clinique Contour, poser des implants mammaires n’est pas une option. Écouter, comprendre, accompagner; voilà ce que vous trouverez ici.

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Nos forces
Intégrité et transparence:
un engagement clair
un engagement clair
À la Clinique Contour, l’intégrité guide chaque décision médicale. Le Dr Nicolaidis a choisi en mai 2021 de cesser complètement la pose d’implants mammaires, non pas parce qu’il rejette la chirurgie esthétique, au contraire, il pratique plusieurs types d’interventions, mais parce qu’il ne pouvait plus, en toute conscience, recommander une procédure dont les effets secondaires sont imprévisibles et parfois graves. Toutes les patientes réagissent aux implants à un certain degré et aucun professionnel ne peut garantir l’absence de complications à long terme. Continuer à poser des implants tout en en retirant chez d’autres allait à l’encontre de ses valeurs professionnelles.
Bon à savoir : environ 36 % des femmes ayant des implants devront subir une nouvelle chirurgie dans les 10 ans suivant leur pose. Ce chiffre n’inclut pas la recommandation de Santé Canada, qui conseille désormais de les remplacer tous les 10 ans. Cela signifie que les implants impliquent presque toujours plusieurs chirurgies au cours d’une vie, un fait que peu abordent de manière transparente.
En privilégiant des interventions durables, éprouvées et sécuritaires, le Dr Nicolaidis demeure fidèle à sa mission : offrir des soins honnêtes, éthiques et centrés sur le bien-être réel des patientes et patients.
Sécurité des patientes et patients
À la Clinique Contour, la sécurité des patient·es est notre priorité. Les interventions mineures se pratiquent dans la convivialité de notre bureau de la rue Montcalm, tandis que les opérations majeures ont lieu dans un centre chirurgical accrédité, sous la supervision d’un anesthésiste. Celui-ci veille à votre respiration et à votre confort durant toute la procédure. Contrairement aux idées reçues, l’anesthésie générale n’est pas le principal risque : c’est plutôt la sédation excessive en l’absence d’un professionnel dédié. En confiant cette responsabilité à un anesthésiste qualifié, le Dr Nicolaidis peut se concentrer pleinement sur la chirurgie et vous offrir les meilleurs résultats.
Traitements éprouvés:
des résultats concrets
des résultats concrets
Pour retirer un excès important de graisse, la liposuccion reste la méthode la plus efficace. Aucun traitement non invasif ne s’en approche. Certaines technologies misent sur le marketing, mais exigent souvent plusieurs séances… sans garantie de résultat. Vous payez à chaque visite, qu’il y ait un effet visible ou non.
Il en va de même pour les vergetures et la peau relâchée. Lorsqu’un raffermissement est nécessaire, seule la chirurgie permet un résultat réel et durable. À ce jour, aucune technologie non invasive n’a démontré une efficacité scientifiquement reconnue pour retendre la peau ou éliminer les vergetures.
Le Dr Nicolaidis recommande uniquement des traitements ayant fait leurs preuves, appuyés par des résultats concrets, et non par des promesses vagues ou des études financées par l’industrie.