Le Dr Nicolaidis a observé douze cas de pneumothorax au cours de ses mille premières explantations d’implants mammaires. Pourquoi aucune de ces patientes n’a-t-elle eu besoin d’une hospitalisation ou d’un drainage thoracique par la suite ?
Il est important de savoir qu’il existe différents types et causes de pneumothorax.
Un pneumothorax simple correspond à l’entrée d’air entre le poumon et la paroi thoracique, ce qui n’est pas dangereux. C’est ce qui s’est produit dans les douze cas observés par le Dr Nicolaidis, lorsque de l’air s’est infiltré après la formation d’une petite ouverture dans la plèvre, la membrane qui entoure les poumons, au moment où la capsule était décollée de la cage thoracique.
Le risque survient uniquement si l’air continue de pénétrer dans cet espace, au point de provoquer l’affaissement du poumon. On parle alors de pneumothorax sous tension. Dans le contexte d’une explantation, un pneumothorax sous tension supposerait à la fois une lésion du poumon et de la plèvre. Bien qu’une ouverture puisse se former dans la plèvre pendant le décollement de la capsule, le Dr Nicolaidis ne s’approche jamais du tissu pulmonaire lui-même, rendant pratiquement impossible la survenue d’un pneumothorax sous tension.
